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La petite vision d'Omar
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19 février 2016

LA LETTRE A COLETTE DU LUNDI 28 OCTOBRE 2013

SAM_0075

 

LA LETTRE A COLETTE

comment vas-tu COCO,

Lundi, j’ai eu une journée bien chargée. Et j’ai utilisé « les gros moyens ». Tôt le matin, il me fallait mon pain quotidien et comme il y’avait une queue interminable, j’ai fait signe à Alice la vendeuse. Elle m’a conseillé de passer de l’autre coté. Et par la fenêtre, un vigil m’a donné les trois pains. J’ai pris le déjeuné et hoop direction la SODECI pour régler la facture. Au niveau de l’église, un embouteillage monstre. Au lieu de 2 voies, il y’avait 4 tout le monde est pressé à Babi. Ne pouvant attendre, j’ai emprunté la « voie piéton », j’ai continué et je me suis retrouvé devant tout le monde. Dès que le rouge est apparu de l’autre coté, et sans même attendre le vert à mon niveau, « j’ai mis dedans » et me voila à la SODECI. Tu connais (…), mon ancienne voisine. Chef d’agence SODECI. Je l’ai appelée, au vu et au su de tout le monde, lui ai donné la facture et j’ai continué ma journée. Est ce que j’ai temps pour faire rang ? Qui ne connait personne à Babi ? Puis, Mémé m’ai dit de foncer à l’aéroport. Sangaré serait en route pour Abidjan avec trois grosses valises. J’avais la certitude que ces valises seraient fouillées. Et pour contourner tout ça, j’ai joins le sous lieutenant Kipré, un ami d’enfance. Il m’a mis en contact avec le capitaine Bini Charles, « un dure des dures » au niveau de la douane de l’aéroport. Il eu fallu que je l’appelle, pour que le tout soit réglé. On a bravé toute la chaine de contrôle. J’ai pu enfin me rendre à l’hôpital et là, il y’avait des dizaines de patients, les uns plus atteints que les autres. Moi je ne gère pas tout ça. Juste appelé une fille de salle de coté, avec 1000frs, le tout était joué. Elle est revenu dans la salle d’attente avec une feuille et a crié : «  est ce que M. Samson qui a rendez vous depuis trois jours est dans la salle ? Ma Coco, tu connais la suite...aucun RDV.

Voilà résumé le prototype idéal du vrai ivoirien. Tout en lui baigne dans un incivisme démesuré, aucun respect des lois et des autres. Il suffit qu’il ait une opportunité de se mettre en marge des principes de bonne éducation, de civisme, pour qu’il bafoue son honneur et se moque de ceux qui sont sans carnet d’adresse, les pauvres. Comme moi, 90% des ivoiriens qui chaque jour insultent les autorités sur les réseaux sociaux, regardant le JT, lisant FRAT-MAT ne voient jamais leurs bêtises. Mais il suffit qu’elles émanent des autres pour qu’on hurle avec notre clavier : C’EST AVEC DES GENS COMME ça ON VEUT ETRE EMMERGENT. Tu as une poubelle devant ta porte, et c’est toi tu jettes tes déchets plastiques en pleine circulation, tu es chargé d’enseigner la bonne gouvernance et le respect, alors que ton gardien et ta servante n’ont même pas le SMIG. Faut-il parlé de leur déclaration à la CNPS ? Le changement, c’est dans la tête de chaque citoyen qu’il prendra sa source. Laissons tomber nos comportements d’incivisme, de favoritisme, et d’anarchisme.  Ma définition de l’émergence n’a aucune similitude avec la vision des politiciens. Ma vision sur ce phénomène c’est s’opposer au comportement d’Omar.

Que se passe t-il pendant ce temps ? Mabrondjé Diakité est toujours en réanimation pour un simple rhume mal traité. Dès que le mal a commencé, elle a tout essayé : tradi-praticien, guérisseur miraculeux, lanceur de cauris, vérification des sources du mal dans miroir, poudre noir à renifler, 2 litres d’eau au réveil à jeun, écorce, racine, médecine chinoise avec médicaments au soleil, enfin la dernière trouvaille des ivoiriens 20 EXAMENS MEDICAUX à 5000 frs. C’est après avoir fait le tout du monde des thérapies avec sa maladie, qu’elle s’est retournée là ou le médecin n’avait diagnostiqué qu’un simple rhume. Malheureusement sous l’effet de tout ce qu’elle a accumulé, sa maladie est maintenant la combinaison de plusieurs maux qui la rongent à grand feu. Et le comble, c’est que Diakité a été à l’école. Moi je dis o, pourquoi il y’a des nègres instruits qui dans les manquements sont pires que les analphabètes ? En le disant, je n’insulte pas les illettrées hein, ah il faut que cela soit bien compris. Moi je tolère facilement ces genres de choses faites pas les seconds que les premiers cités. Tu es malade, on pose le diagnostique et on te donne l’ordonnance au lieu de te rendre en pharmacie, tu t’adonnes à toutes sorte de pratiques : des plus occultes au plus mystiques, et passant par les plus absurdes et au finish… « Lanceur de cauris », entre nous cauris a quoi avoir dans affaire de nez bouché ? « Vérifier source du mal dans miroir »  ayaaaaaaaa !!!! Tu te balades, et tu trouves accroché dans un gbaka un écriteau : 20 EXAMENS A 5000frs. Si tu es vraiment reflechi, comment tu peux croire en cela. Et c’est comme ça que l’on se tue sous les tropiques à vil prix. La vie coute trop chère pour qu’on l’ôte avec une poudre noire à renifler. Maintenant que tu es sur lit d’hôpital, souffrant de plusieurs maux, tu vas faire comment. En tout cas, moi je n’ai pas trop le temps pour aller la saluer, y’a trop de choses à faire.

Voilà revenons sur cette affaire de navettes électriques à l’université ? Y’a mieux à faire au campus que d’acheter navette. Les chambres n’ont pas été livrées, ordinateurs insuffisants, pas de livres, les gens ont faim… pourquoi toujours faire l’amalgame ? Dans un premier temps, ces bus sont des dons de la part de BOLLORE, et non un investissement de l’Etat.  c’est pas BOLLORE qui va travailler à la place des gens pour leur offrir des sacs de riz. Si tu es étudiant que tu penses qu’il y’a des endroits qui méritent plus des dons que le domaine du transport au campus, faut jamais prendre la navette. Si tu es assis en Europe depuis des décennies, tu n’as jamais expédié épingle à ta famille, à plus forte raison, prendre part aux réunions de projet de développement des expatriés de ton village, laisse nous avec nos navettes, et continue à vivre tes weekend hivernaux. On donne voitures, les affamés disent sac de riz étaient mieux, on donnera sacs de riz, les brouteurs disent ordinateur était souhaitable, si c’est des ordinateurs, les maloko diront matelas pour les chambres étaient idéals, si c’est des matelas qui avaient été offerts, les accro du sexe diront « comment tu peux donner matelas, et puis y’a pas femme dedans, si c’est ça, faut même pas on va faire don même » eh mon peuple, bande d’insatisfaits, éternels quémandeurs. Vous êtes incapable de produire, vous ne donnez jamais la chance à vos génie comme le jeune Yapi de Port-Bouet, et comme un mendiant insolent, c’est vous qui triez l’aumône. Que ces navettes soient un projet pilote de BOLLORE, nous on s’en gaba. ça me fait penser au groupe Orange-CI qui projette la création d’un point d’eau, d’une école, et d’un centre de santé dans chaque village. Je te jure Colette, il y’a des méchants sorciers nègres qui diront, « distribuer l’argent là aux populations est mieux que point  d’eau, ou centre de santé. Même si un donateur construit un CCIA pour chaque ivoiriens, les habitants du monde virtuel trouveront que les ascenseurs sont très lents.
            PAPA Houphouët aurait eu 1 an de plus Vendredi. Et quelle analyse dans ce courrier ? Oui Colette comme tu l’as demandé, je toucherai 2 points de son règne : indépendances éclatées et gestion géopolitique.
 Après que le groupe des paysans « SAA » (Houphouët, Anoma, Lamine Touré, Gabriel Dadié, Marcel Lauhouet, Mathieu Ekra…) ait hérité du pouvoir, Houphouët tentera de partager en vain son pouvoir avec  les intellectuels (BOKA, Kragbe, Jean Baptiste Mockey, Amadou Koné, Joachim Bony…). Hélas, la cohabitation fut impossible. C’est ainsi que les intellectuels seront mis en minorité à la suite de  complots fabriqués ou fondés. Bon débarras, le Vieux peut enfin consolider son pouvoir à travers l’opération de charme commencée un peu plus tôt à Bouaké (1964) : les indépendances hors d’Abidjan. L’objectif était de faire bénéficier tous les chefs lieux de département d’infrastructures en tout genre : Bitume, Hotel, terrain de foot, Aérodrome, adduction en eau potable, construction d’une résidence pour le chef de l’Etat… qui n’a jamais entendu parler de l’hôtel Hambol de Katiola, Hôtel les frontières, Stade Mamadou Coulibaly, stade Léon Robert et que sais-je ? Et ce fut ça l’héritage du vieux. Rien que le partage. Nul ne dira que seuls les Akans ont été privilégiés, aucun ne fut lésé. Malheureusement, la voracité des cadres aromatisée à la cupidité des intellectuels locaux, une bonne partie des fonds alloués aux villes du pays a été détournée. Comme illustration, le Lycée moderne d’Odienné a été construit sur le ¼ du territoire délimité, certains cadres dont je tairai le nom ont bitumé dans leurs cours. Concernant le partage du pouvoir dans sa gestion, la nomenclature des différents gouvernements sera toujours fonction de nomination des compétences selon toutes les régions. On aura ainsi les Bouazo Edmond Zeguéhi, Yaya Ouattara, Lamine Diabaté, Barry Batesti, Donwahi, Gnoleba.Fologo, Balla. Yacé et Mamadou Coulibaly seront présidents d’institution. Il faut être ingrat, et inculte pour parler de favoritisme. Résultats, miracle ivoirien, Nation forte, et richesse en infrastructures. Aucune grande infrastructure à usage commun n’a été réalisée dans ce pays depuis sa mort. On pourrait probablement citer AZITO avec Bédié ? Mais bon…voila ce dont je tenais à te parler à ce 108ème anniversaire de « FOUFOUET ». Les complots, des disparitions bizarres de ses opposants politiques, c’est entre lui et ses amis politiciens. Ce qui nous intéresse, c’est ce qu’il nous a légué.
            Terminons sur la mauvaise foi des vendeurs de moutons pendant la tabaski. Finalement, je n’ai plus acheté le très gros bélier chez Dramera. Il était trop cher (130 000 frs) j’en ai pris un autre à 105 000 frs chez Soumaré. Le Samedi, je suis repassé à Port-Bouet, et j’ai constaté que le mouton de Dramera était toujours là. Et tiens toi bien il coute maintenant 77000 frs. L’Etat a crée la fluidité pour les mouton jusqu’à Abidjan, les taxes ont baissée et les moutons restent toujours chers à la veille de la tabaski. Maintenant, ils sont « déposés » là-bas avec leurs moutons le temps de les brader. À toi de tirer ta conclusion.
            à partir de maintenant, plus de vendeurs ambulants, plus de taxis banalisés, plus de cigarettes dans les lieux publics, plus d’importation de sachets plastiques que sais-je encore. À quel degré d’application de ces interdictions sommes-nous. Je vois toujours les vendeurs sur le VGE, et au carrefour de AGBAN, les taxis banalisés font la navette Treichville-Cité rouge, ça fume à outrance dans le jardin public du plateau. Et aux dernières nouvelles, plus de communication au volant. Vous avez dit conseil des ministres immergeant avec des ministres sans portefeuilles comme Jeannot ? En 2015, on fera tous les bilans, qui est qui, et qui a fait quoi, on va vous mettre dans tamis.  2010 s’était le mot SOLUTION. et 2015 ?           
NB : les termes « groupe des paysans » et « groupe des intellectuels » sont tirés du livre POLITIQUE INTERIEURE DE HOUPHOUET BOIGNY. Par le Fond D’ARCHIVE BAULIN en téléchargement libre.  
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